Famille Girardin
Histoire
Ancienne famille suisse originaire des cantons de Berne et du Jura. Bourgeoise de Perrefitte (a), de Genève (1958 Le Bémont JU), de Genève (1943, 1959 Les Bois JU), de Courfaivre (a), de Courrendlin (a), de Grandfontaine (1845), de Le Bémont (a), de Le Noirmont (a), de Les Bois (a), de Montmelon (a), de Muriaux (a), de Saint-Brais (a), de Saint-Ursanne (a), de La Chaux-de-Fonds (1921 Les Bois JU), de Le Locle (1923 Les Bois JU), de Neuchâtel (1927 Le Noirmont JU), de Neuchâtel (1922 Les Bois JU), de Lausanne (1957 Le Bémont JU), de Zürich (1954 Le Bémont JU) et de Zürich (1929 Le Noirmont JU).
Originaire de Traves, Aroz et Moutherot (Franche-Comté), la famille Girardin se fixe dans la première moitié du XVe s. à Neuchâtel dont elle acquiert la bourgeoisie. Un de ses membres est qualifié de chambrier (valet de chambre) du comte Jean de Fribourg en 1428 et, à la fin du siècle, cette charge est si ordinairement accolée au nom Girardin qu'il en résulte une mutation progressive du patronyme, laquelle est accomplie au début du XVIe s. Acquise en 1537 du fait de l'obtention du fief de Gruère au Val-de-Ruz par Benoît, la noblesse de la famille est confirmée en 1709 par le roi de Prusse Frédéric Ier (généralisation de la particule au XVIIIe s.). En 1787, Frédéric-Guillaume II érige le fief Grand Jacques de Vautravers en baronnie au profit de son possesseur, Jean-Pierre (1731-1808), et de ses descendants.
Du commencement du XVIe s. à la fin de l'Ancien Régime (1848), de nombreux membres de la famille participent sans discontinuer au gouvernement et à l'administration de la ville de Neuchâtel, du pays de Neuchâtel et de ses juridictions, surtout dans les fonctions de conseiller d'Etat, gouverneur, lieutenant du gouverneur, chancelier, procureur général, trésorier général, receveur, président du tribunal des Trois-Etats, maire, châtelain, maître-bourgeois. Après 1848, la plupart des C. exercent des professions libérales.
La
famille est de confession réformée. Elle était propriétaire d'un abondant
patrimoine immobilier: entre autres, à Neuchâtel, actuel hôtel judiciaire,
maison de la place des Halles no 13, maison de la rue de l'Hôpital no 6;
châteaux d'Auvernier, de Bevaix et de Cormondrèche; manoir du Pré-Monsieur à
Môtiers; maison Brun à Dombresson. Il existe encore une fondation C. Source :
DHS https://hls-dhs-dss.ch/fr/
Personnalités :
- Lise Girardin (-Baud), née le 15.2.1921 à Genève et décédée le 16.10.2010 à Genève, prot., de Genève. Fille d'Ernest Baud, professeur de mathématiques, et d'Alice Béranger. Epouse Pierre Girardin, professeur de mathématiques. Licence ès lettres de l'université de Genève (1943). G. a d'abord enseigné, notamment au séminaire de français moderne de l'université de Genève. Radicale, elle est élue juge assesseur suppléant en 1959, puis députée au Grand Conseil genevois (1961-1973), avec les femmes qui viennent d'accéder à l'éligibilité sur le plan cantonal. Première femme membre du Conseil administratif (exécutif) de Genève (1967-1979) et maire de Genève (1968, 1972 et 1975) - c'est aussi la première à occuper une telle fonction en Suisse -, et première femme au Conseil des Etats (1971-1975). Présidente de la Commission fédérale des étrangers (1984-1991). Sur le plan cantonal, G. se mobilise pour la démocratisation des études et la formation et, sur le plan fédéral, pour la décriminalisation de l'avortement, les problèmes de l'adoption et de la filiation et l'égalité entre hommes et femmes. Source : DHS
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- Pierre-Joseph Girardin, né le 21.8.1805 à Pieterlen (?) et décédé le 23.9.1882 à Soleure, cath., de Saint-Brais. Fils de Pierre-Joseph, publicanus (percepteur), et de Maria-Anne Scholl. Etudes à Porrentruy et à Besançon. Ordonné prêtre à Soleure en 1831. Instituteur des écoles primaires et professeur au collège de Porrentruy jusqu'en 1836. Destitué suite à l'affaire des Articles de Baden, G. est précepteur à Vienne des enfants du comte d'Ederdy jusqu'en 1840. Souffrant, il retourne au pays: vicaire à Saint-Brais (1840), curé de Brislach (1842), chanoine résident de la cathédrale de Soleure (1856), doyen du chapitre (1862), vicaire général de la partie bernoise du diocèse de Bâle dès 1864. Les polémiques sur ses positions concernant l'enterrement des protestants dans le Laufonnais conduisent à son retrait en 1866. G. participe au premier concile de Vatican (1870) avec l'évêque Eugène Lachat, qu'il accompagne dans son exil (1873) et qui le nomme à nouveau vicaire général. Le gouvernement bernois le destitue en décembre 1874.
Source :
DHS https://hls-dhs-dss.ch/fr/
Etymologie
Répartition des familles en Suisse (1999)
Armoiries
Familles Girardin
armoiries inconnues |
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